Selon la CNDP, cette mise à niveau des mécanismes de protection des données à caractère personnel, vise à renforcer la protection des citoyens au sein de l’écosystème numérique et à aligner les pratiques nationales aux standards internationaux en vue de fluidifier et sécuriser les échanges avec les partenaires économiques du Royaume.
Dans ce cadre, plusieurs travaux sectoriels sont en cours de déploiement, dont notamment la définition de l’architecture des identifiants qui pourra être retenue, de façon différentiée, par différents secteurs.
À ce titre, un atelier de travail a été organisé avec la Banque mondiale, à Rabat, le lundi 17 février 2020. Au cours cette rencontre, la CNDP a partagé avec une dizaine d’experts de cette institution, ainsi qu’avec plusieurs experts nationaux, les principes de base permettant de définir la logique de l’architecture des identifiants à déployer dans un État de droit. D’après la même commission, cet atelier a permis d’aboutir, entre autres, à 2 conclusions majeures. La première concerne l’architecture des identifiants à déployer ; ce qui devrait favoriser la mise en place d’identifiants sectoriels. Quant à la seconde, elle prend en compte les données d’authentification qui doivent être séparées des données d’usage.
Par ailleurs, la CNDP entend continuer ses consultations, tout en invitant différents acteurs institutionnels, économiques, politiques, de la société civile, experts nationaux et internationaux, à exprimer leurs besoins et points de vue sur le sujet.