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Interdite de séjour en Arabie Saoudite après avoir été séparée de son fils unique, une Marocaine pointe du doigt son ex-époux Soudanais et des éléments de la police saoudienne qu’elle accuse de torture et de tentative de viol.
La liste de Marocaines victimes de torture en Arabie Saoudite ne cesse de s’allonger. Une plainte vient d’être déposée par M. Ch, près le Parquet de Casablanca pour torture, tentative de viol, faux et usage de faux contre son ancien époux, de nationalité soudanaise, et des membres des forces de l’ordre saoudiennes. A en croire le quotidien Assabah de ce weekend, la plaignante a été contrainte de quitter l’Arabie saoudite, laissant derrière elle son enfant, après s’être séparée de son mari.
L’histoire de M. Ch commence à Casablanca où elle rencontre son futur ex-époux, un Soudanais établi en Arabie Saoudite. Une fois mariée, elle le rejoint en Arabie Saoudite, à Djeddah plus précisément, en 2006. Mais, raconte-elle, à son arrivée là-bas, elle découvre que son mari avait déjà une femme et des enfants. C’est là que commence son calvaire, avance Assabah qui, citant la victime, affirme que cette dernière a même été "soumise à toutes sortes de tortures psychologiques pour se débarrasser de sa grossesse car la première épouse ne voulait pas de cet enfant".
Face à son refus d’avorter, elle sera "violentée à plusieurs reprises par la première femme de son mari, au point d’être hospitalisée, après avoir reçu des coups violents dans le ventre", raconte le quotidien qui précise que M. Ch n’aura la vie sauve que grâce à des voisins égyptiens qui sont intervenus et ont insisté pour la transporter à l’hôpital. Après l’hôpital, elle porte plainte, mais son mari corrompt, dit-elle, des éléments de la police pour éviter que l’affaire soit portée devant le juge.
Plus tard, sous le coup d’une extradition, elle sera placée dans un centre spécial digne d’une prison où un agent de sécurité saoudien a tenté d’abuser d’elle lorsqu’il a appris qu’elle est Marocaine. Elle réussira tout de même à regagner Casablanca dans la douleur. Mais, comble de surprise, quand elle retourne à Djeddah après l’expiration d’un délai d’interdiction de territoire saoudien, elle découvre l’infamie : son ex-époux a corrompu les fonctionnaires saoudiens et inscrit officiellement son fils comme étant celui de sa première épouse.
Toutes les tentatives de M. Ch pour se faire entendre raison ayant échoué, elle s’en remet aux autorités de son pays, pour l’appuyer. Rappelant la procédure, Assabah fait observer qu’il revient au bureau du procureur du roi à Casablanca qui a déjà reçu la plainte de la victime, de transmettre le dossier à la police judiciaire qui sera chargée d’enquêter sur l’affaire.
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