Les promoteurs immobiliers comptent sur la saison estivale et les Marocains résidant à l’étranger (MRE) pour sortir leur marché de sa stagnation. Ceux-ci figurent d’ailleurs parmi les bénéficiaires du nouveau programme de l’aide au logement.
Etre arabe serait un facteur d’exclusion sociale, notamment sur le marché locatif en Belgique. D’après une étude citée par l’agence de presse "Belga", un propriétaire sur six à Anvers et Gand, refuse la demande faite par un locataire dont l’accent a une consonance arabe.
L’étude menée par le département de Sociologie de l’université de Gand, nous apprend également qu’un propriétaire sur huit refuse systématiquement toute demande de location, émise par une personne dont le nom a une consonance arabe.
L’enquête téléphonique a concerné 581 propriétaires d’habitations à Anvers et Gand. Les trois personnes qui ont effectué les contacts pour visiter des biens immobiliers mis en location, constatent que la réponse des propriétaires dépendait principalement du nom et de l’accent des demandeurs.
Les sociologues concluent ainsi que la discrimination était de plus en plus flagrante, quand "la personne test" portait un nom étranger, ou s’exprimait avec un accent à consonance arabe. Les propriétaires réagissent différemment quand le nom du demandeur est flamand.
L’attitude des propriétaires change toutefois si le candidat locataire présente un profil jugé intéressant, précisent les auteurs de l’étude, selon qui l’enquête "donne une estimation minimale de l’incidence de la discrimination", en Belgique.
Les agents immobiliers discriminent souvent plus que les propriétaires. L’étude, qui a concerné principalement des "logements à loyer modéré", montre que les demandes faites par une personne sur quatre, dont le nom et l’accent sont étrangers, sont "traitées différemment", des requêtes présentées par une personne sur cinq ne portant qu’un nom étranger.
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