
Saad Lamjarred est une fois de plus au cœur d’une polémique. Cette fois-ci, ce ne sont pas ses démêlés judiciaires qui font les gros titres, mais ses choix vestimentaires jugés « audacieux » et « inappropriés » par une partie de son public.
J’aurais aimé revenir, mais l’occasion ne s’est pas présentée », souligne le chanteur égyptien. De longues années ont été suivies par de longues heures d’attente pour les journalistes qui devaient assister à sa conférence de presse. Plusieurs représentants d’organes de presse marocains ne figuraient pas sur la liste de sélection, sécurité oblige.
Une rencontre qui a pris une vingtaine de minutes où Amr Diab a répondu à quelques questions posées par les journalistes sélectionnées pour la circonstance. Il a aussi évoqué le Maroc et son évolution du point de vue musical. « Il y a un rapprochement musical avec le monde occidental. C’est comme le Rai par exemple. J’aime la musique marocaine et ses rythmes me plaisent beaucoup », a-t-il dit.
Le chanteur n’a pas manqué de préciser que son répertoire est varié et ne se limite pas uniquement à l’amour et aux sentiments, mais englobe aussi les causes nobles et les événements de l’actualité politique. « J’ai chanté pour l’Intifada de la Palestine. Je crois que l’artiste peut contribuer à sa manière lors de ces événements, mais c’est beaucoup plus le rôle des politiciens ».
Cet arabo-africain comme il veut se situer a drainé à la scène Hay Nahda des milliers de fans, dont des VIP, d’autres ayant acheté leurs billets respectivement à 100 et 400 DH, puis tous ceux qui se sont déplacés des quartiers populaires adjacents de Takadoum et Douar Al Hajja.
Ces fans sont restés un bout de temps à attendre, avant que leur chanteur préféré n’apparaisse sur scène, habillé d’une manière plus classique que d’habitude, pour leur interpréter plusieurs chansons connues de son répertoire.
Source : Le Matin - O. B.
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