Amine Harit, hier, à l’entraînement
Alors qu’il y a encore un an il était considéré comme une pépite, une étoile montante, le joueur marocain Amine Harit a connu une saison cauchemardesque. La faute à ses frasques hors des terrains et sans doute aussi les séquelles psychologiques de l’accident mortel à Marrakech, juste après la Coupe du monde en Russie.
Pour mieux connaître la valeur actuelle du joueur, il faut se rendre sur le site Transfermarkt qui a été consulté par le site spécialisé Lions de l’Atlas. Valant il y a un an 25 millions d’euros, son transfert n’est estimé aujourd’hui qu’à 10 petits millions d’euros, soit une perte de plus de la moitié de sa valeur. Énorme donc pour le monde du football.
Joueur clé du club allemand de Schalke 04 durant la saison 2017-2018, soit juste avant la Coupe du monde, il a été peu à peu mis sur le banc par son entraîneur et les dirigeants, qui lui reprochent son manque de sérieux sur le terrain et ses frasques hors des stades. Le joueur avait, selon les médias locaux, une addiction aux jeux, rumeur vite balayée et démentie par le joueur. Ajouté à cela, la malchance et les blessures à répétition.
L’entraîneur des Lions de l’Atlas est également allé de son commentaire sur le joueur, qu’il n’a pas hésité à sanctionner pour ne pas s’être présenté à l’heure à l’entraînement. Interrogé lors de la conférence de presse de l’après-match contre le Malawi, le sélectionneur s’en est expliqué : « Harit a eu une sanction disciplinaire, c’est pour ça qu’il n’est pas dans les 18. Il faut respecter les heures quand on est en groupe, la sanction c’est pour montrer l’exemple », avait répondu Renard. Il lui redonnera sa chance quelques mois plus tard contre le Malawi et l’Argentine.
Cette confiance est aujourd’hui renouvelée avec la pré-liste dévoilée pour les prochains matchs du Maroc et la Zambie et la Gambie et espérons pour lui qu’il intégrera le groupe devant jouer la Coupe d’Afrique et surtout prions pour qu’il retrouve à nouveau l’étincelle et l’envie de (vraiment) jouer.