Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.
Le journaliste marocain Ali Lamrabet a affirmé dans la presse subir des tracasseries administratives visant à l’empêcher de lancer un nouveau journal satirique au Maroc, en remplacement de "Demain Magazine", interdit.
Ali Lamrabet avait été condamné le 17 juin 2003 à trois ans de prison ferme pour "outrage à la personne du roi" à la suite de la publication de divers dessins et caricatures. Il a été gracié le 7 janvier 2004 par le roi Mohammed VI, mais son journal satirique, Demain Magazine, demeurait interdit.
"Des projets de journal, oui j’en ai, mais pour le moment, le procureur du roi, Abdeslam Imani, refuse de me délivrer le récépissé provisoire alors que l’article 16 du Code de la presse l’y oblige", a affirmé M. Lamrabet au Journal hebdomadaire.
Plusieurs tracasseries ont été dressées devant son projet de nouveau journal satirique, assure M. Lamrabet. "Le 13 janvier, je suis retourné au tribunal avec tous les papiers qui, soit-disant, manquaient et là, surprise : le policier m’a empêché d’entrer", raconte-t-il.
Le procureur et le ministre de la Justice "n’ont pas le droit de m’empêcher de déposer un dossier, encore moins de pénétrer dans un lieu public, ce sont des méthodes dignes d’une république bananière", a-t-il dit.
M. Lamrabet a par ailleurs indiqué qu’il allait continuer à travailler pour le quotidien espagnol El Mundo et qu’il se sentait "vraiment bien" dans la rédaction de ce journal.
Afp
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