M. Aujar a rappelé les propos tenus par le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, qui avait dénoncé vendredi dernier devant la Chambre des représentants les velléités belliqueuses d’Alger. Il a assuré que le Maroc, malgré sa puissance militaire grandissante, ne se laisserait pas entraîner dans une « guerre ouverte » par son voisin de l’Est.
L’ancien ministre a souligné que le Maroc, confronté aux provocations algériennes depuis la Guerre des sables en 1963, a toujours fait preuve de retenue. « Le Maroc et ses Rois ont toujours été des modèles de sagesse », a-t-il déclaré, insistant sur la volonté de paix du Royaume malgré les récentes escarmouches dans la région d’El Mahbès.
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M. Aujar a réaffirmé l’attachement du Maroc au peuple algérien, tout en pointant du doigt la responsabilité des “généraux” algériens dans l’escalade des tensions. Il a rappelé la puissance militaire du Maroc et la vigilance de ses forces armées, garantes de la sécurité des frontières.
Concernant la question du Sahara marocain, M. Aujar a appelé les Nations unies à assumer pleinement leurs responsabilités. Il a rappelé que le Maroc avait saisi la quatrième commission de l’ONU dès le début des années 1960 pour réclamer la restitution du Sahara par l’Espagne, créant ainsi un précédent historique.
Selon lui, le maintien du dossier du Sahara à l’ordre du jour de la Commission de décolonisation est aujourd’hui injustifié. « Le colonialisme a été liquidé depuis la Marche verte, et le Sahara est marocain, sans discussion possible », a-t-il martelé, appelant à une réflexion sur l’avenir de ce dossier au sein de l’ONU.