Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.
Un tribunal marocain a allégé d’un mois les peines de prison prononcées contre les deux journalistes d’Al Watan Al An, condamnés pour publication de textes confidentiels sur la lutte antiterroriste.
Le tribunal correctionnel de Casablanca avait infligé le 15 août huit mois de prison ferme au journaliste Mustapha Hormat Allah, alors que le directeur de l’hebdomadaire d’Al Watan Al An, Abderrahim Ariri, avait écopé de six mois avec sursis avec une amende de 1.000 dirhams chacun.
La cour d’appel de Casablanca a condamné mardi Hormat Allah à sept mois de prison ferme et Ariri à cinq mois avec sursis, maintenant l’amende de 1.000 dirhams.
"C’est une surprise, je m’attendais à un acquittement de mes clients, sinon à un jugement clément", a déclaré à la presse Me Abdelfettah Ouadghiri, avocat des deux journalistes - qui n’étaient pas présents au tribunal lors du prononcé du verdict.
Hormat Allah comparaissait en détention en première instance. Le 11 septembre, le président du tribunal l’a fait bénéficier de la liberté provisoire. Même si Mustapha Hormat Allah est condamné en appel à la prison ferme, il demeurera libre jusqu’au terme du pourvoi en cassationr.
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