Dans un podcast, l’universitaire et activiste amazigh Ahmed Assid s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la répression des voix contestataires au Maroc, la liberté d’expression ou encore la laïcité.
Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé, le vendredi 2 juin, les exactions contre les journalistes venus couvrir les manifestations qui touchent le nord du Maroc.
Dans un communiqué, RSF dit avoir recensé trois disparitions et l’expulsion d’un journaliste algérien. Pour l’organisation internationale, le Maroc veut étouffer les évènements dans le Rif, affirmant que depuis le 26 mai dernier, « les journalistes et journalistes-citoyens, venus couvrir les manifestations dans la région, sont dans le viseur des autorités. ».
RSF cite les noms de Mohamed Al Asrihi et Jawad Al Sabry du média en ligne Rif24 et Abd Al Ali Haddou (animateur de la webTV AraghiTV) dont on a plus de nouvelles depuis le 26 mai dernier car ils ont peur d’être « interpellés et condamnés ». Houssein Al Idrissi (photographe de Rif Press) et Fouad Assaidi (AgrawTV) ont, eux, été arrêtés samedi 27 mai dernier avant d’être transférés à Casablanca.
« Il est essentiel de laisser les journalistes et journalistes-citoyens couvrir les événements du Rif, au risque sinon de voir cette région devenir, comme l’est actuellement le Sahara occidental, une zone de non-droit pour l’information indépendante », a déclaré la rédactrice en chef de RSF Virginie Dangles, appelant les autorités marocaines à « libérer les journalistes-citoyens marocains actuellement détenus pour avoir exercé leur droit d’informer et demandons de faire cesser les menaces et les poursuites à leur encontre. »
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