Le cheikh salafiste aurait ainsi émis une fatwa à son encontre, affirme le quotidien Al Ahdath Al Maghrbia dans laquelle il le traite « d’ennemi d’Allah », de « singe », de « mécréant et d’apostat ». Ces propos du controversé cheikh surviennent quelques jours à peine après la critique virulente à l’encontre de la chaîne 2M, qualifiée de « sioniste ».
Abou Naïm est coutumier de ce type de fatwas. Il s’était déjà violemment attaqué au secrétaire général de l’USFP Driss Lachgar qui avait prôné l’égalité entre hommes et femmes dans le cadre des procédures liées à l’héritage. Il en avait fait de même pour l’historien Abdellah Laroui.
En juillet 2015, Abou Naïm avait été condamné en appel à une peine d’un mois de prison pour avoir justement édité des fatwas.
Pour rappel au Maroc, seul le Conseil supérieur des Oulémas est habilité à publier des avis religieux.