Selon les conclusions de cette nouvelle étude, les personnes âgées, notamment les hommes ayant des problèmes de santé sont plus vulnérables face au Covid-19. Chez les plus de 75 ans, on note plus de 11 % de risque de décès. Cependant, ce taux peut atteindre le double s’il s’agit des hommes. D’où « l’âge ne peut pas tout expliquer », tandis que « le sexe est un facteur de risque important », affirment les chercheurs de l’Université de Cambridge.
D’après ces derniers, « Les hommes ont approximativement deux fois plus de chances de mourir du coronavirus que les femmes ». Les différences en matière de réponse immunitaire chez les deux genres expliquerait d’après eux, cette divergence.
À en croire les chercheurs, si les individus âgés entre 15 et 44 ans présentent moins de risques, il faut tout de même noter que « des conditions de santé défavorables, la capacité des systèmes de soins de santé et la propagation ou non du virus dans les maisons de retraite et dans d’autres établissements de soins pour personnes âgées », sont également autant de risques de mourir du Covid-19.
En Angleterre notamment, une expérience menée sur 109 000 adolescents et adultes dépistés, révèle qu’environ 6 % d’entre eux possédaient des anticorps contre le SARS-CoV-2. Sur la base de ces données, l’on a pu définir qu’un IFR global pour l’Angleterre est de 0,9 %, soit 9 décès pour 1 000 cas, soutient l’étude. Et d’ajouter que l’IFR était proche de zéro pour les personnes âgées de 15 à 44 ans, et peut aller jusqu’à 3,1 % pour les 65-74 ans et est de 11,6 % pour toute personne plus âgée. Quant aux pays qui présentent des fréquences plus élevées des personnes souffrant de diabète, d’obésité ou des maladies cardiaques, ils afficheront un IFR plus élevé, fait observer la même enquête.
Les enquêtes se poursuivent pour appréhender au mieux les manifestations de ce virus qui n’a pas encore livré tous ses secrets.