
Drame dans la commune d’Ait Amira. Un jeune homme a donné un coup de couteau mortel à son père après que ce dernier a refusé de lui donner de l’argent pour acheter un paquet de cigarettes.
la Cour de cassation a désigné jeudi la cour d’assises de la Charente pour rejuger Alain Diaz, qui avait fait appel de sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de l’écolier marocain, Larbi Fanousse, prononcée le 6 mai par la cour d’assises de Gironde.
Les jurés de la cour d’assises de Bordeaux avaient condamné, le 6 mai dernier, Alain Diaz, le meurtrier du petit Larbi, à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans.
Larbi Fanousse, écolier marocain de dix ans, disparu le 4 décembre 2001, a été retrouvé mort dans une benne à ordures, à deux pas de son domicile au quartier des Aubiers à Bordeaux. Un habitant du quartier, Alain Diaz, qui avait déjà été condamné, en 1997, pour des actes pédophiles, avait avoué, à l’époque, le meurtre commis chez lui, et a été mis en examen et écroué.
Jugé pour "homicide volontaire" et "agression sexuelle", cet homme de 41 ans, n’a cessé depuis l’ouverture de son procès de nier, en contestant point par point les aveux partiels passés après son interpellation, mais sans apporter d’explication sur les preuves réunies contre lui.
Dans son réquisitoire, le procureur général, Marc Moinard, avait égrené les preuves "irréfutables" qui démontrent notamment la culpabilité de ce "pervers sexuel dangereux", le sang de Larbi découvert chez lui et ses aveux spontanés sur l’emplacement des vêtements de l’enfant.
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