Après son adoption par le gouvernement marocain et sa publication au Journal Officiel, le décret définissant les procédures administratives relatives à l’ouverture des établissements touristiques et leur exploitation, est entré en vigueur.
"Le gouvernement ne pourra pas éradiquer l’économie de rente et la corruption", a affirmé le chef de l’exécutif marocain Abdelilah Benkirane, dans une interview accordée mercredi à la chaîne qatari Al Jazeera.
"Nous ne pouvons nous permettre de prendre une lampe et de chercher dans toutes les arcanes de l’Etat, ceux qui ont commis des infractions, car cela serait un crime à l’égard de la nation", a déclaré mercredi Abdelilah Benkirane, lors de l’émission "Bila Houdoud" (Sans frontières).
"Le gouvernement compte tourner la page du passé de façon bienveillante. Ceux qui ont extorqué des fonds à un moment donné, nous leur avons dis assez, que Dieu vous pardonne pour ce que vous avez fais. Quant à ceux qui reprendront ces pratiques, Dieu se vengera d’eux."
"C’est ma philosophie dans la vie et j’en suis fier" a poursuivi Benkirane selon qui, l’arrestation de tous les corrompus est chose impossible et serait une véritable "chasse aux sorcières qui terrorisera la société".
"Même si la classe qui contrôle le pays est plus puissante que celle qui gouverne, les Rois du Maroc ont depuis toujours apporté un certain équilibre à leur Royaume" a conclu le chef du gouvernement.
Benkirane a rappelé à cet occasion les grandes dates de l’histoire du Maroc, notamment celles de l’indépendance, de la Marche Verte, de l’alternance, ou encore les profondes réformes constitutionnelle adoptées par le Roi Mohammed VI.
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