
Hausse des prix : des mesures pour atténuer les difficultés des Marocains
Face à la grogne sociale causée par la cherté de la vie, le gouvernement marocain a réitéré son engagement à faire face à la hausse des prix.
Le Maroc devrait inévitablement ressentir l’impact du conflit entre deux de ses partenaires commerciaux importants que sont la Russie et l’Ukraine. Les mesures immédiates prises par le gouvernement pourraient montrer leur limite si la guerre perdure.
Loin des côtes marocaines, l’affrontement entre deux des partenaires diplomatiques et commerciaux de Rabat va impacter l’économie nationale. Pour l’heure il est difficile de mesurer l’étendue des répercussions de cette guerre sur le royaume, estime le journal Les Inspirations Eco, rappelant que le conflit a déjà entrainé une flambée des cours mondiaux (céréales ou pétrole).
Selon le journal, « il est trop tôt pour parler de l’impact de la crise sur l’activité des opérateurs nationaux, du fait que ces derniers ont déjà constitué leurs stocks ». Toutefois, précise-t-il, « si la crise se prolonge dans le temps, il ne serait pas surprenant que « le problème ait des répercussions sur les prix à l’importation. »
A lire : Guerre en Ukraine : le Maroc inquiet
Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a averti que le conflit aura un impact sur les prix des produits de base au Maroc. L’une des principales préoccupations des autorités est la dépendance du Maroc vis-à-vis des exportations de céréales de la Russie et de l’Ukraine.
D’après les chiffres de l’Office des changes, « les importations marocaines d’Ukraine sont évaluées à 2,697 milliards de dirhams en 2021 ». Il s’agit en grande partie (42 %) de blé. Il dépend également fortement de plus d’un milliard de dollars d’exportations russes annuelles de minéraux, de produits chimiques et d’énergie qui contribuent à alimenter l’industrie marocaine.
C’est cette dépendance à l’égard des produits des deux côtés du conflit actuel qui devrait voir les Marocains ressentir directement les effets des jeux géopolitiques sur leur table. La présence du pain dans l’alimentation marocaine est susceptible de faire grimper les coûts.
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