Dans le souci de détendre la situation diplomatique entre Madrid et Rabat, les autorités espagnoles entrevoient une main tendue.
Ce geste pourrait être « la visite d’un ministre à Rabat ou un appel du Roi à Mohamed VI » nous apprend El Pais, qui avance que ce serait « un pas vers la réconciliation ».
En effet, souligne le journal, la priorité du gouvernement espagnol est de ramener « la normalité dans les plus brefs délais ». Pour ce faire, il faut bouger les lignes et quitter cette posture de rivalité avec son voisin.
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Selon El Pais, le silence du Maroc après le départ précipité du chef des séparatistes du Polisario à bord d’un avion officiel algérien inquiète l’Espagne qui « étudie la réalisation d’un geste qui aidera les autorités marocaines à tourner la page ».
En informant le Maroc du départ de Brahim Ghali, l’Espagne « a implicitement reconnu que c’était une erreur de ne pas avoir averti le pays voisin lorsqu’il a été hospitalisé à Logroño le 18 avril », souligne El Pais.
Une situation dangereuse selon la même source qui confirme que les relations bilatérales se sont assombries davantage par les doutes et la méfiance amenant le Maroc à être sourd aux appels de l’Espagne pour résoudre le différend.
El Pais se demande alors si l’éventuelle main tendue serait suffisante, « si on prend en compte la déclaration que le ministère marocain des affaires étrangères a publiée lundi dernier ».
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