Le Marocain Youssef Sbaai pulvérise le record du marathon de Sofia
L’athlète marocain Youssef Sbaai a remporté dimanche, la 37ᵉ édition du marathon de Sofia.
Documentaire émouvant sur l’athlète marocain Zaid Ait Malek (vidéo)
Arrivé en Espagne sous un camion avec son cousin, Zaid Ait Malek a pendant longtemps été « sans-papiers » à Almeria. Il a bravé des situations difficiles pendant plus de 4 ans avant de se donner un nom dans l’athlétisme. Il est aujourd’hui l’un des meilleurs sportifs de trail au monde. Pour immortaliser ses exploits, le réalisateur Joaquin Clares tourne un court métrage sur le parcours douloureux du marocain, aujourd’hui naturalisé espagnol.
« Je l’ai fait ». C’est la phrase prononcée par l’athlète à la fin du documentaire. C’est la satisfaction après un long parcours parsemé d’embûches. Le documentaire, tel que décrit par MurciaPlaza, évoque le passé douloureux du jeune marocain parti en aventure pour s’offrir un avenir meilleur en Espagne. Le court-métrage de Joaquin Clares met en lumière les difficultés rencontrées par le jeune athlète et sa volonté de réussir. Selon Clares, tous ceux qui ont connu Zaïd dans ses moments difficiles, le reconnaissent à travers ce documentaire.
Né dans un village de l’Atlas marocain à 3 000 mètres d’altitude, Zaid Ait Malek gagnait sa vie comme maçon, jusqu’au jour où il entreprit avec son cousin la périlleuse aventure de la Péninsule. Dans sa situation irrégulière (sans-papiers), il travaillait dans les serres d’Alméria pour survivre, rapporte MurciaPlaza. Avec le temps, il commença à participer à de petites manifestations locales, un sport qu’il combinait avec son travail de journalier dans les champs. Peu à peu, il a acquis la conviction de courir dans les montagnes et se fit très vite une réputation grâce au soutien de l’entreprise de fruits et légumes basée dans la région de Jimbo Fresh. Il obtint la nationalité espagnole.
Bien qu’il soit aujourd’hui l’un des grands athlètes dans les courses de montagne, Zaid Ait Malek traine sur lui un passé douloureux. D’où l’un des proverbes du documentaire consacrée à sa vie : « Les choses ne valent pas le temps qu’elles durent, mais les marques qu’elles laissent ». Selon Clares, l’histoire de Zaïd relève d’un dépassement de soi qui va au-delà du domaine sportif. « La vie de Zaid en vient à mettre sur la table les inégalités sociales et le manque d’opportunités, tout en introduisant un autre acteur : la responsabilité sociale des entreprises » affirme-t-il, dans ce documentaire de plus de 13 minutes entrecoupées par des proverbes de motivation.
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