
Les primes que percevront les athlètes marocains médaillés d’or, d’argent et de bronze qui participeront aux Jeux olympiques qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris sont connues.
La ville ocre s’apprête à accueillir le 28 du mois courant la dix-huitième édition du Marathon international de Marrakech (MIM). Une édition qui offre l’un des plateaux les plus relevés de la discipline au vu de la qualité et du standing des top runners engagés et ce, aussi bien chez les garçons que chez les filles.
Sur la ligne de départ, ils seront donc plus de 6000 concurrents dont 1600 marathoniens venus des quatre continents pourvus de la ferme volonté de boucler les 42,195 km, circuit homologué par l’IAAF, en pole position et succéder au palmarès au Marocain Noureddine Jalal et à la Roumaine Alena Tecuta.
La concurrence promet d’être acharnée, sachant que le tracé du parcours est fait pour aider les athlètes à affoler les compteurs et à réaliser d’excellents chronos. Pour cette année, en plus des coquettes primes réservées aux vainqueurs, d’autres bonus seront attribués aux champions qui franchiront la ligne d’arrivée au dessous de la barrière de 2 h 10 mn ou pulvériseront les deux records de l’épreuve vieux de quelques années déjà : 2 h 08 mn 15 sec pour les messieurs, détenu par Abdelkader Mouaâziz ; et 2 h 29 mn 21 sec en possession de la Roumaine Adriana Barbu, temps réalisés respectivement en 1994 et 1999.
Organisé par l’Association du marathon international de Marrakech, en collaboration avec le secteur du Sport et la FRMA, les initiateurs du MIM, placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, nourrissent de grands espoirs de couronner d’un plein succès cet événement majeur de l’athlétisme sur la scène nationale. A ce sujet, tous les moyens humains et matériels ont été mis en place afin de garantir de bonnes conditions de séjour et de compétition pour les champions qui seront au rendez-vous.
Toujours à propos des top running, la 18 ème édition sera rehaussée par la participation de certains marathoniens qui ont établi l’année dernière des chronos au dessous de 2 h 10 mn, comme le Franco-marocain Mohamed Ouaadi, le Kenyan David Langat ou encore le champion marocain Rachid Ghanmouni.
Chez les dames, le cercle des favorites à la consécration se trouve réduit aux Marocaines Hafida Izem, Hafida Naghmouche, vainqueur du MIM en 2005, à la Polonaise Joanna Gront, à l’Ethiopienne Wosene Woldeselassie, sans omettre la tenante du titre, Alena Tecuta.
Hormis le MIM, attraction de cette journée dominicale, il sera également procédé à l’organisation d’une course de semi-marathon qui ne manquera point d’intérêt, avec l’engagement d’athlètes de renom dont on citera entre autres, chez les messieurs, le Belgo-marocain Mohamed Moughit, le Kenyan David Ruto et les spécialistes du terroir Mourad Maaaroufi, lauréat de la précédente édition, Abdellah Falil et Redouane Harroufi, vainqueur du MIM en 2004. Alors que chez les dames, il y a lieu d’avancer les noms des championnes marocaine, Zhor El Kamch et Malika Assahsah, en plus de la Kenyane Florence Chpkrui, vainqueur la saison dernière du 20 km de Paris et la Belgo-marocaine Fatiha Baouf, championne de Belgique de l’épreuve.
Il est à souligner en dernier lieu que le MIM est lié par un contrat de jumelage avec le marathon de Palerme et la course de 25 km de Berlin, de même qu’une convention de partenariat, paraphée en 2003, avec le marathon d’Eindhoven.
Libération - Mohaled Bouarab
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