
En 2023, malgré les chocs endogènes, la conjoncture internationale et la stagnation de l’activité, le secteur de l’immobilier au Maroc a montré sa résilience. Et, les perspectives pour l’année prochaine s’annoncent meilleures.
Bank Al Maghrib (BAM), en collaboration avec l’Agence nationale de la Conservation foncière, du cadastre et de la cartographie a rendu public, l’Indice des Prix des actifs immobiliers (IPAI). Que pouvons-nous en retenir concernant la ville ocre ?
Pour être sûrs de pouvoir faire de bonnes affaires, les potentiels investisseurs dans le secteur de l’immobilier doivent se référer à la tendance globale du marché immobilier au cours du 2ème trimestre 2019, telle qu’elle a été élaborée par les deux instances préalablement citées.
Pour en revenir à la ville de Marrakech, notamment, les prix ont légèrement augmenté de 0,2%, recouvrant une hausse de 0,5% pour les terrains et une baisse de 0,7% pour le résidentiel, ainsi qu’une stagnation pour les biens à usage professionnel, fait savoir BAM. Les transactions ont, quant à elles, crû de 7,6%, après une diminution de 34,7%, le trimestre précédent, en liaison avec l’accroissement de 24% des ventes du résidentiel, celles des terrains et des biens à usage professionnel, ayant, en revanche, baissé de 16,6% et 23,1%, respectivement, indique Bank Al Maghrib (BAM).
De façon plus détaillée, les prix des appartements ont baissé de 0,1% par rapport au premier trimestre de cette année. Pendant ce temps, les transactions immobilières ont connu une hausse remarquable de 27%.
Pour les maisons, leur prix a baissé de 5,2% dans la ville ocre, tandis que les transactions sont en hausse de 17,0%. Pour les villas, Bank Al Maghrib signale une hausse de 5,3%, alors que de leur côté, les transactions ont connu une forte baisse de 17,5%.
S’agissant du segment des terrains urbains, il est à noter une légère hausse de 0,5%, et une baisse de 16% au niveau des transactions. Pour leur part, les locaux commerciaux ont enregistré une hausse de 0,6%, alors que le prix a nettement chuté de 22,5%. Du côté des bureaux, les chiffres ne sont pas disponibles.
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