Le discours royal s’est révélé on ne peut plus clair : "Une nouvelle génération de projets va prendre forme lors de la prochaine étape. Mais, elle va nécessiter une nouvelle élite de compétences, à plusieurs niveaux de responsabilité. Du sang neuf devra être injecté dans les institutions, les instances politiques, économiques et administratives, y compris le Gouvernement ".
Le Souverain a ainsi confié à Saadeddine El Othmani la tâche de proposer des compétences nationales de haut niveau pour les postes de responsabilités, au sein du Gouvernement et des administrations.
Parmi les personnalités qui sont susceptibles de perdre leur portefeuille ministériel, figure, en premier lieu, le Ministre de l’Industrie, des investissements et du commerce, Moulay Hafid Elalamy. Victime de colères royales à plusieurs reprises, il a échoué dans la mise en oeuvre et dans la réussite du Plan d’Accélération industrielle 2014-2020.
La liste pourrait inclure également le Ministre de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, Mohamed Yatim, celui de l’Énergie et des mines, Aziz Rebbah, ainsi que celui de l’Équipement et du transport, Abdelkader Aamara. Un autre Ministre, avec un portefeuille à polémiques, Anas Doukkali, devrait faire partie des partants. Durant son mandat, le secteur de la santé a connu beaucoup de remous, aussi bien avec le corps médical qu’avec les étudiants en médecine.