Parmi les doléances de l’association figurent des mesures adoptées lors de la Loi de Finances 2019 ainsi que d’autres dispositions qui ne font que fragiliser, selon elle, la structure des entreprises et les défavorise par rapport à d’autres entités existantes, rapporte La Vie Eco.
L’ASMAEX demande ainsi la suppression de la cotisation minimale, qui est exigible même en cas de déficit, et qui a été réévaluée de 50% par la Loi de Finances 2019, passant de 0.50% à 0.75%.
Les exportateurs demandent également de généraliser l’exonération de la taxe professionnelle à tous les acteurs du secteur quel que soit leur site de domiciliation. L’exonération ne devrait pas rester un droit limité aux entreprises en zone offshore.
Quant à l’impôt sur les sociétés, les exportateurs réclament l’annulation des subventions d’exploitation reçues de l’État ou de tout organisme étatique, et proposent plutôt un abaissement de 5% sur l’IS au profit des sociétés industrielles ainsi qu’une fiscalité adaptée à ce secteur particulier de l’export.