Le bureau d’études a fini son travail et se prépare à déposer son rapport, indiquent des sources à Al Akhbar, précisant que le document sera aussi envoyé aux services de la préfecture de la région de Tanger pour situer les responsabilités dans la négligence de cette corniche qui devient un refuge pour les sans-abris de la ville, une fois la nuit.
Un responsable communal a confié au quotidien arabophone que la situation déplorable dans laquelle se trouve la corniche est due au non-respect du contrat signé en 2017 entre la municipalité et une entreprise de gestion de parking. Ce contrat fait obligation à l’entreprise de réaliser des travaux d’aménagement et d’embellissement de la corniche, en contrepartie des taxes de stationnement qu’elle perçoit.
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Mais l’entreprise a fait savoir à la municipalité, preuves à l’appui, que la gestion du parking de la corniche n’est pas rentable, et a même sollicité un soutien financier pour équilibrer son budget. Ceci expliquant cela, le conseil communal estime que l’entreprise n’est pas responsable de la situation actuelle de la corniche, soulignent les mêmes sources, s’étonnant de cette posture des autorités communales.
Les sources disent ne pas comprendre le maintien du contrat de l’entreprise par la municipalité qui, face à ces défaillances, aurait pu rompre ce lien contractuel et recruter une autre entreprise ou même créer une entreprise pour gérer ces installations. Le rapport du bureau d’études permettra de situer les responsabilités et pourrait conduire à la rupture du contrat avec l’entreprise en question.