Maroc : 40 milliards de dollars pour changer le visage du transport

Les réformes initiées par le Maroc pour amorcer son développement ont été mises en avant lors du 5ᵉ Forum et Salon du transport et de la logistique en Afrique et au Moyen-Orient (TransMEA 2023) qui s’est tenu au Caire, en Égypte. Le royaume se prépare à mettre en œuvre la vision stratégique lancée par le roi Mohammed VI afin de « placer notre pays sur la voie d’un développement économique et social durable et global », tout en œuvrant au renforcement des piliers de l’État social, à l’accompagnement de la transformation de l’économie nationale et au renforcement de la gouvernance, de la transition numérique et de la protection de l’environnement, a fait savoir Mohammed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique. Sans manquer d’énumérer les exigences du rôle stratégique du transport et de la logistique dans la réalisation du développement durable : l’établissement des systèmes de transport modernes, intégrés et efficaces, à même de relever les nouveaux défis dans un monde confronté à des scénarios aléatoires, tels que la pandémie de Covid-19, les troubles géopolitiques, l’inflation et le réchauffement climatique.

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Évoquant les réformes initiées par le Maroc depuis plus de deux décennies, sous le leadership du souverain, le ministre a souligné qu’elles ont conduit à une transformation développementale importante, à travers la consolidation de l’économie nationale, la modernisation des infrastructures et l’amélioration des conditions de vie des citoyens, fait savoir la MAP. « Ces transformations ont contribué au renforcement de la confiance dont jouit le royaume au niveau international », a-t-il indiqué, ajoutant qu’elles ont permis au Maroc d’abriter de grandes manifestations, en l’occurrence les Assemblées annuelles de la banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), de se voir attribuer l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations CAN-2025, ainsi que celle de la coupe du monde 2030 conjointement avec l’Espagne et le Portugal.

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Au Maroc, le secteur du transport a connu un grand essor. Le ministre a fait ainsi savoir que le royaume a investi plus de 40 milliards de dollars au cours des 20 dernières années pour développer ses infrastructures routières, aériennes et ferroviaire (les autoroutes, les chemins de fer, les ports et les aéroports). De même, plusieurs réformes fondamentales pour le secteur notamment la libéralisation progressive des activités de transport, ainsi que l’adoption d’un code de la route avancé et d’un code de l’aviation moderne, conformes aux règles applicables au niveau international ont été approuvées. Grâce aux projets réalisés, notamment la ligne à grande vitesse, l’expansion du réseau ferroviaire et une nouvelle génération de gares, le transport ferroviaire au Maroc a connu un saut qualitatif en termes de qualité du réseau et de services, a souligné Abdeljalil, assurant que le Maroc « continuera à mettre en œuvre des projets structurés selon des stratégies à moyen et long termes, visant à moderniser et à réhabiliter le système de transport et à établir les conditions nécessaires à l’émergence d’un système de transport moderne et d’un secteur logistique compétitif, afin de consolider ces acquis importants ».