Le 1ᵉʳ novembre 2022, après avoir passé toute l’après-midi dans un bar, Badr, le mari d’Imane, rentre à la maison et la poignarde à plusieurs reprises. C’est la meilleure amie d’Imane à Caceres qui informe ses parents au Maroc de la triste nouvelle. En attendant leur arrivée en Espagne un mois plus tard, en décembre, leur petit-fils de 14 mois a été placé dans un centre pour mineurs.
Aujourd’hui, un an après son meurtre, le corps d’Imane est toujours gardé dans une morgue d’Almeria, après une première autopsie pratiquée à l’Institut de médecine légale de Cáceres. « Ma fille est restée dans un réfrigérateur pendant un an. Nous avons besoin de l’enterrer pour être tranquilles », confie par téléphone à El Periodico Extremadura, Moustafa Saadaoui, le père d’Imane.
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Les parents d’Imane ont réussi à obtenir la garde de leur petit-fils, après plus de sept mois de procédures. Depuis juillet, ils sont retournés au Maroc avec le mineur âgé de 2 ans. « Il s’est très bien adapté. Il est très bien avec sa sœur », assure Moustafa.
Pendant ce temps, l’accusé, le mari d’Imane, est toujours en détention provisoire, dans l’attente de son procès qui devrait démarrer d’ici six mois, le temps que l’enquête soit close. Les parents d’Imane réclament justice. « Nous avons besoin de justice et de la clôture de l’affaire pour mettre fin à ce cauchemar ».