Tanger : un premier trimestre agité sur le marché immobilier
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Les transactions immobilières sont en hausse au Maroc en ce début d’été, avec la forte demande des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et notamment en Europe, qui affluent vers le royaume pour y passer leurs vacances.
De nombreux MRE profitent de leurs vacances d’été au Maroc pour acquérir des biens immobiliers. Pour Mubawab, cité par Le Matin, le retour des MRE « peut avoir un effet sur les transactions immobilières […] en raison de leur forte demande de biens immobiliers dans les régions où ils ont des liens familiaux. Cependant, ces dernières années, l’impact des MRE sur le marché immobilier a été faible en comparaison avec la période allant de 2000 à 2015 ». Généralement, les MRE « cherchent à investir dans l’immobilier, que ce soit pour leur propre usage ou comme un investissement à long terme », ajoute-t-il, soulignant que leur retour peut également « avoir un impact sur les prix des propriétés ».
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De janvier à mai, les ventes immobilières ont été boostées grâce aux MRE de France (15 %), de Belgique (3 %), d’Espagne, des Pays-Bas et des États-Unis (2 % chacun), d’Allemagne, du Canada et d’Italie (1 % chacun), renseigne le site qui précise que les MRE sont le plus souvent à la recherche d’appartements (61 %), de villas (12 %), de terrains (11 %), de maisons (9 %), de riads (4 %) et de biens commerciaux (2 %). Ces demandes sont plus concentrées dans les villes de Casablanca et Marrakech (19 % chacune), de Tanger (11 %), de Rabat (7 %), d’Agadir (6 %) et de Témara et Salé (3 % chacune) et Kenitra (2 %). À en croire Gormand, la demande porte principalement sur les biens livrables immédiatement, notant une baisse des « ventes sur plan ».
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La plupart des MRE ont tendance à acquérir des biens immobiliers « pour leurs familles, dans leurs régions d’origine », tandis que d’autres « achètent un bien pour en faire leur résidence principale ou secondaire au Maroc dans des projets balnéaires », explique Anice Benjelloun, vice-président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI). Toutefois, cette forte demande des MRE dans l’immobilier « n’est pas la relance espérée par le secteur », estime-t-il, rappelant qu’« on est passé de 300 000 à 100 000 unités en production. Les autorisations de construire ont reculé de 50 %, les plans déposés de 50 %. Il y a également destruction d’emplois : entre 300 000 et 400 000 ».
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