L’intoxication par les plantes et les produits de pharmacopée traditionnelle prend des proportions alarmantes au Maroc. Le Centre antipoison du Maroc (CAPM) alerte sur ce problème de santé publique méconnu du grand public.
Face à la hausse des prix de l’oignon, le ministère de l’agriculture a donné des explications afin de tenter de rassurer les consommateurs. Pour l’essentiel à retenir, le ministère à travers un communiqué publié ce jeudi 9 mai, a affirmé que « les prix retourneront à la normale avec l’entrée progressive de la production de l’oignon de la saison en cours ».
Selon le communiqué du ministère, la hausse des prix constatée sur les denrées agricoles, notamment l’oignon, est due à « plusieurs facteurs combinés ». En guise d’explication, le message du ministère fait observer que « la culture d’oignon d’hiver (oignon vert) est pratiquée essentiellement dans les zones pluviales (Bour) qui ont été impactées négativement par les faibles pluies notamment durant les mois de janvier et février. Durant cette période, les conditions climatiques défavorables ayant sévi dans les zones de production de l’oignon d’hiver notamment dans la Chaouia et Doukkala et dans une moindre mesure dans le Saiss et Zaer ont été à l’origine d’une baisse de près de 33% de la production ».
L’autre facteur tout aussi important que souligne le communiqué vient du fait que « la commercialisation de l’oignon vert arrive à sa fin au mois de mai. Le mois d’avril marque également la fin de la campagne de commercialisation et de stockage de l’oignon sec de la campagne écoulée et le démarrage de sa nouvelle récolte ». De plus, le démarrage de la récolte ayant coïncidé cette année avec le début du mois de Ramadan 1440 où la demande des ménages augmente, le marché a connu une perturbation due au déséquilibre entre l’offre et la demande, selon la même source.
Le communiqué a rassuré que les prix retourneront à la normale avec l’entrée progressive de la production de l’oignon de la saison en cours et le tassement de la demande des ménages avec l’avancement du mois de Ramadan.
Concernant la tomate, « la production se situe à des bons niveaux. A la veille de Ramadan, le marché a connu un bon approvisionnement et un bon niveau de prix. Toutefois, la production de primeurs arrive à sa fin puisque la part des superficies des tomates précoces et extra précoces ont été importantes lors de cette campagne 2018/19. Cette situation s’est traduite par des volumes plus faibles mis sur le marché local durant le mois de mai », affirme la même source.
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