Lahcen Daoudi : "Le projet du TGV marocain est catastrophique"

22 décembre 2011 - 16h16 - Maroc - Ecrit par : J.L

Le projet du TGV marocain pourrait être retardé jusqu’en 2020 ou 2025 pour ne pas épuiser le budget d’investissement de l’Etat, a déclaré le député du Parti Justice et Développement Lahcen Daoudi, pressenti pour diriger le ministère de l’Équipement.

Intervenant lors d’un séminaire économique organisé par une école privée de Rabat, Lahcen Daoudi a expliqué que le report du projet dépendait du soutien des pays du Golfe, qui pourrait être porté à 400 millions de dollars.

Le TGV marocain, accordé à une société française sans appel d’offres, est à l’origine d’une forte polémique au Maroc en raison du mode de financement et de son coût estimé à 33 milliards de dirhams.

Daoudi estime ainsi que cet investissement est une catastrope pour un pays où les populations vivent toujours dans les montagnes de l’Atlas, dans des conditions dignes de la préhistoire. Il existe deux Maroc, celui du TGV et celui où les citoyens sont dépourvus des moyens les plus élémentaires pour mener une vie digne.

Les travaux du TGV ont été lancés par le Roi Mohammed VI et le président français Nicolas Sarkozy en septembre. Sa mise en service sur la ligne Tanger - Casablanca est prévue en 2015.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Tanger - Transport ferroviaire - Parti de la Justice et du Développement (PJD) - TGV - Maroc - Alstom - Lahcen Daoudi

Ces articles devraient vous intéresser :

Le PJD exprime son regret après la mise en garde du Cabinet royal

Le Parti Justice et Développement (PJD) est sorti de son silence après avoir été recadré par le Cabinet royal au sujet des relations du Maroc avec Israël. Dans un communiqué signé par son secrétaire général, Abdelilah Benkirane, le parti a exprimé son...

Maroc : 1300 km de nouvelles lignes TGV

Le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Adeljalil, a présenté mardi à la Chambre des conseillers, le point des actions menées par l’Office national des chemins de fer (ONCF) en vue de renforcer et de moderniser le transport ferroviaire...

Maroc : les démolitions sur les plages sont elles légales ?

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a été interpellé par Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), sur le respect de la loi dans le processus de démolition de plusieurs résidences...

Le projet TGV Kénitra-Marrakech avance à grands pas

L’Office national des Chemins de fer (ONCF) s’active pour la réalisation du projet de construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech. Il vient de débloquer environ 695 millions de dirhams.

Maroc : Abdelali Hamieddine, ancien parlementaire, condamné pour meurtre

La Cour d’appel de Fès a rendu son verdict dans l’affaire de l’ex-parlementaire Abdelali Hamieddine, qui vient d’être condamné à une peine de 3 ans de prison ferme.

Le rail marocain au cœur d’une rivalité internationale

Les géants mondiaux du ferroviaire vont se livrer une rude concurrence pour le mégacontrat de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF). Celui-ci a lancé un appel à concurrence pour acquérir 168 nouveaux trains, dont 18 trains à grande vitesse.

Abdelilah Benkirane met en garde contre le capitalisme occidental

Le secrétaire général du Parti Justice et développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a dénoncé le capitalisme occidental qui, à terme, nuira au peuple et à l’économie marocaine.

Jamaa Mouatassim démissionne du PJD, crise au sein de la formation islamiste

Le secrétaire général du Parti de la Justice et du développement (PJD), Jamaa Mouatassim, a démissionné vendredi du bureau du parti, après les rumeurs affirmant qu’il serait le conseiller politique d’Aziz Akhannouch, le chef du gouvernement.

Maroc : une centaine de nouveaux trains à acquérir

L’Office national des chemins de fer (ONCF) a annoncé l’acquisition progressive de 100 nouveaux trains fabriqués localement, et ceci dans les 10 prochaines années.

Abdelkader Amara claque la porte du PJD, voici pourquoi

Abdelkader Amara n’est plus membre du parti de la justice et du développement (PJD). Lundi, l’ancien ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a annoncé sa démission du parti islamiste après une réflexion sur ce que...