Suite au lancement du mégaprojet de production du vaccin anti-Covid-19 au Maroc, le royaume s’apprête à réaliser sa première dose « made in Morocco ». Après la première étape du « Fill and Finish » dédié au remplissage des flacons par le liquide du vaccin Sinopharm, la deuxième étape commencera début 2022, informe L’Opinion, ajoutant que les travaux de la grande unité de fabrication des substances actives des vaccins devraient commencer un mois après le début de production en masse en vaccin chinois dans les usines de Sothema.
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Ainsi, la nouvelle usine, d’une superficie de 42 hectares avec une capacité de conditionnement de produits pharmaceutiques de type P4, sera consacrée au remplissage aseptique et à la fabrication des matières actives comme les antigènes. Visant à créer une unité industrielle de production des vaccins comme l’usine française qui fabrique le vaccin « Moderna », sous licence, ce projet a fait l’objet d’un mémorandum signé entre l’État marocain, le géant suédois de l’Industrie pharmaceutique et le Consortium des banques marocaines (GPBM).
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Prévu pour être opérationnel en 2023, ce projet nécessitera un investissement de 500 millions de dollars et permettra au Maroc d’être une plateforme de production des vaccins, pour l’approvisionnement des pays africains. De plus, ce projet priorise la fabrication du vaccin Sinopharm et vise aussi à sécuriser l’approvisionnement du Maroc afin d’atteindre au plus vite l’immunité collective, avant de commencer l’exportation.