L’histoire remonte à l’année 2014 quand Mounir Essalmi avait décidé d’acquérir un appartement auprès d’une coopérative de logements à Agadir. Il avait signé un acte de vente, moyennant la somme de 500.000 dirhams.
Depuis cette date, avance Hespress, le projet a accusé un grand retard de livraison et les nombreux prétextes avancés par le vendeur n’arrivaient pas à convaincre la victime. Celle-ci avait découvert par la suite que la coopérative n’est devenue propriétaire du projet qu’à partir de 2017.
Par ailleurs, une expertise effectuée par le MRE sur la valeur de la propriété a relevé une surestimation du prix de vente initial. Le coût d’acquisition convenu dans l’acte d’achat était de 16.000 dirhams alors que le prix réel est évalué à 7.000.
Mounir Essalmi et d’autres adhérents ont envoyé plusieurs plaintes restées sans réponse de la part du Wali de la région de Souss. Déplorant l’absence d’une réelle protection des citoyens, la victime a déclaré : "J’ai décidé de ne jamais investir dans un projet immobilier au Maroc. Je regrette surtout de ne pas avoir consacré cet argent pour l’acquisition d’un appartement en France. Là-bas, au moins, on dispose d’une protection juridique et surtout morale".