Outre l’Algérie, les 11 autres pays concernés par cette mesure sont : l’Iran, la Syrie, l’Irak, la Tunisie, la Turquie, la Libye, le Yémen le Pakistan, l’Afghanistan, le Kenya et la Somalie. L’absence du Maroc de cette liste agace l’Algérie. Le pays estime que le royaume devrait également figurer sur cette liste. TSA Algérie fonde son raisonnement sur les raisons qui justifient cette suspension. Selon les autorités pakistanaises, la raison de "sécurité" évoquée serait liée à la propagation du coronavirus.
Le média fait remarquer que cette suspension ne touche presque que les pays arabes ou musulmans, dont certains ont des brouilles diplomatiques avec Abu Dhabi. De plus, "l’Algérie enregistre officiellement cinq fois moins de nouvelles contaminations quotidiennes au coronavirus que le Maroc". Le média estime que si la menace redoutée est d’ordre terroriste, l’argument peut être valable pour la Syrie, le Yémen ou la Libye, des pays en guerre, mais ne tient pas s’agissant de l’Algérie qui est depuis plusieurs années considérée parmi les pays les plus sûrs au monde.
Mieux, "la menace terroriste n’y est pas plus présente que chez son voisin de l’ouest, pour rester dans la comparaison avec le Maroc". Pour ce média, il est clair que les raisons sont d’ordre diplomatique et politique. Et de rappeler l’épisode du soutien apporté par le Maroc au Qatar dans sa crise avec ses voisins ; la dégradation des relations entre les Émirats arabes unis et l’Algérie ; le soutien apporté au Maroc dans le conflit du Sahara ; la position d’Alger sur la normalisation des relations entre les pays arabes avec Israël ; le regain de tensions entre le Polisario et le royaume ; l’ouverture récente du consul général des Émirats à Laâyoune, etc.