La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a envoyé une délégation en Arabie saoudite pour aplanir les difficultés : l’année passée, nombre de départs avaient dû être annulés faute de visa.
Les départs des musulmans de France pour le grand pèlerinage annuel à La Mecque (Arabie saoudite) ont commencé le 24 décembre et devraient continuer début janvier. Le pic devrait avoir lieu cette semaine. Le temps fort, la fête de l’Aïd el-Kébir (ou Aïd el-Adha), aura lieu le 21 janvier, mais de nombreux fidèles partent plus tôt, afin de visiter la ville de Médine, lieu où le prophète Mahomet est enterré. En tout, plus de 20 000 pèlerins quittent chaque année le sol français pour participer au grand pèlerinage, ou hadj.
Lors de la dernière édition, les partants avaient rencontré de très importantes difficultés pour obtenir leurs visas. Le consulat saoudien ne les avait délivrés qu’au compte-gouttes. De nombreux voyageurs l’avaient eu trop tard et avaient été obligés d’annuler leur départ.
La situation semble mieux maîtrisée cette année. "Un système de ticket, qui donne à chaque groupe un numéro de passage, a été mis en place, explique Haydar Demiryurek, secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM). Ensuite, le délai d’attente est d’une semaine après le dépôt des passeports. Le consulat se montre très compréhensif." [....>
Xavier Ternisien - Le Monde
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