
Ancien grand espoir du football, l’international marocain Hachim Mastour, 25 ans, qui évolue au poste d’ailier ou de milieu offensif à l’Union Touarga en première division marocaine, connait une profonde phase de dépression.
En acceptant l’offre de la Fédération royale marocaine de Football (FRMF), Vahid Halilhodzic est plus préoccupé, dit-il, par le challenge que par l’argent. Le Bosnien devra mieux faire que son prédécesseur, Hervé Renard, au Maroc, 22 ans après l’avoir quitté en héros, avec le Raja de Casablanca.
Après plusieurs mois de suspense, le Bosnien Halilhodzic pose ses valises au Maroc. Avec lui, le contrat qui le lie à la FRMF l’engage plus avec l’équipe nationale et les autres équipes de la sélection marocaine de football.
L’arrivée d’Halilhodzic sonne aussi comme une bonne nouvelle pour les joueurs locaux. Il annonce, d’ores et déjà, sa proximité avec chacune de ces équipes et promet de faire suivre de près, avec le meilleur profil, chacune de ces équipes qui, selon lui, « sont championnes d’Afrique ou finalistes, c’est-à-dire qu’il y a de bons éléments ». Son choix pour porter haut l’étendard du Royaume se justifie par ses expériences avec trois grandes nations, à savoir la Côte d’Ivoire, l’Algérie et, le Japon qu’il a réussi à qualifier pour le Mondial. Son choix, pour le président de la FRMF, n’est donc pas anodin, tente d’expliquer Fouzi Lekjaâ.
Pour atteindre les objectifs qui lui ont été assignés, le Bosnien est contraint de résider sur le sol marocain, contrairement à son prédécesseur, qui faisait l’aller et le retour entre le Sénégal, où vivait sa famille, et le Maroc. Mieux, il est également attendu du coach bosnien, sa présence permanente au Centre d’Entraînement des équipes nationales, à Mâamora.
L’ancien sélectionneur de Nantes tient toutefois à clarifier les rumeurs sur son salaire de 800.000 dirhams, l’objet de toutes les convoitises et des critiques, même si son prédécesseur était mieux payé que lui, avec 1.200.000 dirhams. Pour Halilhodzic, il est plus au Maroc pour le challenge que pour l’argent. “Je ne suis pas là pour l’argent, si c’était le cas je ne serais pas là … du tout”, a déclaré Vahid Halilhodzic, lors de sa première rencontre avec la presse nationale, le jeudi 15 août 2019, à Rabat, au siège de la FRMF.
Pour donner plus de poids à sa profession de foi, il déclare avoir eu d’autres propositions plus intéressantes, très récemment. Pour l’entraîneur, qui a connu la guerre, dans son pays, l’argent n’est pas au centre de tout.
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