L’opération Marhaba 2024 dédiée aux Marocains résidant à l’étranger, qui s’est déroulée du 5 juin au 15 septembre, a permis à plus de 3 millions de passagers de transiter par les ports marocains.
Le gouvernement espagnol a décidé vendredi de fermer du 1er juillet au 5 août prochains le port de Tarifa (Andalousie, Sud) par lequel transitent des milliers de Marocains résidant à l’étranger pour les vacances d’été, en invoquant l’insuffisance des infrastructures du port pour accueillir les passagers et les véhicules lors de l’opération Transit-2004, a-t-on appris de source officielle.
Cette décision, prise sur proposition des ministères de l’intérieur, des affaires étrangères et de l’économie et des finances, vise à "concilier l’impératif de la sécurité avec les dispositions de notre réglementation", a déclaré la première vice-présidente du gouvernement, Mme Maria Teresa Fernandez de la Vega, au terme d’un conseil des ministres.
Depuis le 30 juin 2003, le port de Tarifa est considéré, suite à une décision de l’ancien gouvernement espagnol, comme une frontière extérieure de l’espace Schengen, ce qui permettait à des milliers de Marocains d’y transiter pour passer leurs vacances d’été au Maroc et revenir vers les pays d’accueil, a ajouté Mme Fernandez de la Vega.
conçu pour "un flux normal de passagers et de véhicules", le port de Tarifa présente actuellement d’"énormes déficiences structurelles, ce qui ne permet pas un flux massif comme c’est le cas pour l’opération de transit, avec des garanties minima de sécurité", a indiqué la vice-présidente du gouvernement espagnol.
Les autorités espagnoles préfèrent que les passagers et les véhicules transitent par le port d’Algésiras, utilisé habituellement pour les opérations de transit, estimant que ce port dispose de "toutes les infrastructures nécessaires pour accueillir un nombre élevé de passagers et de véhicules pendant les vacances d’été" .
La décision du nouveau gouvernement de fermer provisoirement le port de Tarifa a été prise sur la base d’une étude commandée lors de la préparation de l’opération Transit-2004, a indiqué Mme Fernandez de la Vega.
Cette étude, a-t-elle expliqué, a démontré plusieurs "carences" relatives notamment à la capacité d’amarrage du port, ainsi que des insuffisances pour ce qui est du stationnement des véhicules, des services sanitaires et d’assistance, en plus de l’impossibilité de procéder à l’évacuation du port en cas d’urgence.
Concernant le volet sécuritaire qui a motivé la décision de l’exécutif espagnol, Mme Fernandez de la Vega a affirmé qu’il serait "impossible d’engager les actions nécessaires en matière de sécurité et de contrôle des passagers à l’entrée et à la sortie" du port.
L’Espagne se prépare cette année à accueillir quelque 2,8 millions de personnes et 662.000 véhicules à l’occasion de l’opération Transit-2004.
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