Les mis en cause dans cette affaire devront encore patienter quelques jours avant d’être fixés sur leur sort. Le magistrat chargé de ce procès, Ali Tarchi, avait repoussé de quelques jours la nouvelle audience initialement prévue pour le jeudi 7 novembre 2019, rapporte Barlamane.
Ce dossier de trafiquants, mis à nu en août dernier, opérait clandestinement pour aider des Israéliens à obtenir de faux documents administratifs. Le pot aux roses en a été découvert lorsque l’un de ces ressortissants d’Israël, un multi-récidiviste recherché par Interpol a été épinglé, en août dernier.
Ses liens avec le réseau criminel démantelé en mars, « qui falsifie à l’aide de méthodes frauduleuses » documents et passeports marocains, ont été dès lors établis, rapportait le communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Sans la collaboration de la Direction générale de la Surveillance du territoire (DGST), ce quinquagénaire aurait obtenu une carte nationale d’identité et un passeport marocains, à l’aide de documents falsifiés, grâce aux procédures frauduleuses appliquées par le réseau criminel jugé dans ce dossier.
Son mode opératoire a été largement expliqué par la DGSN. A en croire son communiqué, le réseau criminel s’occupe de falsifier les actes de naissance au profit de citoyens de nationalité israélienne n’ayant pas des origines marocaines, pour obtenir des fausses attestations de non enregistrement à l’Etat civil.
L’objectif, selon le même document, est de les inclure dans des dossiers de procès judiciaires pour réclamer l’autorisation d’enregistrement dans l’état civil et, par la suite, obtenir des actes de naissance avec des identités de Marocains de confession juive.
A noter que le suspect principal, recherché par Interpol en vertu d’une notice rouge diffusée le 17 janvier 2019, serait impliqué dans plusieurs meurtres et dans une tentative de meurtre, dans le cadre de règlements de comptes entre réseaux criminels organisés.