Selon The Economist, la dégradation de la situation dans le Nord du Maroc est due à un échec politique imputable au gouvernement de Sâad-Eddine El Othmani . « Les manifestations du Rif vont de pire en pis », tel est le titre de l’article publié par le magasine pour décrire la crise politique et sociale que traverse le pays, rapporte Alyaoum24.
Non seulement les acteurs gouvernementaux ont amplifié les contestations, mais aussi ont-ils provoqué leur propagation dans les autres villes du Royaume, notamment à Rabat, où les manifestations pour soutenir le mouvement Hirak ont été les plus intenses depuis le printemps arabe en 2011.
Au vu des projets de développement non aboutis dans la province d’Al Hoceima, les protestataires dénoncent le gouvernement actuel et le traite de « Corrompu » et « Inefficace » face à de telles manquements.
D’autre part, le journal soutient que le Roi Mohammed VI reste très populaire aux yeux des Marocains, sa notoriété n’ayant pas été touchée par les mouvements de protestation.