Après avoir perdu les deux rencontres du simple, les espoirs d’une qualification sont restés minimes pour l’équipe nationale.
En effet, le double n’a jamais été notre point fort, et il était certain que la rencontre de vendredi reviendrait aux Italiens. Le capitaine d’équipe Karim Alami a porté son choix sur le duo El Aynaoui -Tahiri. Un scénario qui était prévu après le malaise, la veille, de Mounir Al Aarej. Les Italiens ont fait jouer la paire Bracciali-Galimberti, deux joueurs spécialistes du double. Pourtant, tout avait si bien commencé pour les deux Marocains qui ont donné quelques inquiétudes à leurs adversaires.
Les points gagnés étaient précieux et pas une équipe n’a fait de break. Mehdi Tahiri, en particulier, se comporta à merveille, contrairement à son compatriote qui accumula les fautes directes comme il l’a fait la veille contre Filippo Volandri. Cela exaspéra les quelques supporters qui se sont déplacés dans ce stade romain et les membres de la délégation marocaine.
Le match paraissait équitable jusqu’à 5 partout, et c’est là que ça s’est corsé pour les deux Marocains qui vont perdre leur dernier service, donnant ainsi la première victoire aux Italiens. Même les journalistes italiens qui couvrirent cette rencontre ont été surpris par le jeu de Younes, qui ne quittera pas la capitale italienne car devant participer au Masters de Rome, une des plus grandes compétitions du circuit mondial.
Le second set ne fut qu’une simple formalité pour les Transalpins qui ont pratiquement survolé cette manche. Les erreurs devenaient de plus en plus nombreuses de la part des Marocains qui avaient bien du mal à reprendre le jeu à leur compte. Encouragée par une galerie assez bruyante, la paire italienne ne se fit plus de soucis et les points gagnants s’affichaient allègrement sur le tableau en leur faveur.
D’ailleurs le score de (6-1) dans cette manche en dit long sur leur suprématie. Il en fut de même tout au long de la troisième manche qui fut sans surprises pour les locaux, grands spécialistes de la terre battue.
Abdeslam Bilali - Le Matin