L’opération Marhaba 2024 dédiée aux Marocains résidant à l’étranger, qui s’est déroulée du 5 juin au 15 septembre, a permis à plus de 3 millions de passagers de transiter par les ports marocains.
Si les hirondelles marquent l’arrivée du printemps, l’été à Tanger démarre avec les premiers flux de MRE. Déjà des voitures immatriculées à l’étranger commencent à circuler dans la ville depuis le week-end. Les autorités ont pris leurs dispositions pour le bon déroulement de l’opération avec le lancement officiel de l’opération Transit 2002, qui se déroule du 15 juin au 15 septembre.
Cette année, ce sont plus de deux millions de MRE qui feront la traversée du détroit dans les deux sens. Ce qui fait, selon des chiffres officiels, une moyenne de près de 70.000 personnes et 15.000 véhicules par jour. Concernant la ligne Nador-Alméria, il est prévu de dépasser cette année les 650.000 MRE embarqués sur cette ligne, soit une augmentation prévue de plus de 10%. Les autorités espagnoles ont mis en place une nouvelle gare maritime de plus de 3.500 m2 ainsi qu’une aire de stationnement et de repos de 33.000 m2 qui servira le reste de l’année de zone de servitude.
Comme chaque année, des mesures de renforcement de la flotte qui assure la traversée ont été entreprises de part et d’autre du détroit. Le nombre de bateaux actuellement disponibles est de 25 unités appartenant à dix compagnies de différentes nationalités. Ces moyens permettront de satisfaire la demande qui, rappelons-le, a augmenté de 8% entre 2000 et 2001. Le trafic devrait aussi augmenter cette année. C’est le port d’Algésiras qui connaît la plus grande affluence durant la première phase de l’opération Transit. Alors qu’en fin août et début septembre, ce sont les ports de Tanger et Sebta qui attirent le plus de trafic.
Algésiras comptera cette année avec une capacité de près de 11.000 véhicules par jour, dont plus de la moitié en direction du port de Tanger. A signaler que les délais d’attente au port ont été considérablement améliorés. L’allégement des procédures de contrôle douanier et policier ainsi que la mise en place d’un schéma de circulation faciliteront la tâche aux MRE.
Malgré tout, certains responsables ne cachent pas les difficultés qui pourraient surgir. En effet, les soucis sécuritaires espagnols pourraient provoquer des goulots d’étranglement qui se répercuteraient sur les ports marocains. D’autre part, la question de la sécurité des bateaux assurant la traversée est remise sur le tapis. L’année dernière, plusieurs bateaux ont provoqué des incidents soit au port de Tanger ou au cours de la traversée. Selon un opérateur au port, ce serait la vétusté de certains navires qui en serait la principale cause.
Source : l’economiste
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