Qu’est ce que tu fais pour les vacances ? Cet été, Abderazak fera le tour du Maghreb pour peaufiner son business plan et sa stratégie économique. Au départ l’idée est simple : partir quelques années, faire des économies et revenir investir au pays.
Accepter la pénibilité du travail en France pour ensuite apprécier la réussite sociale et professionnelle là-bas. Le projet migratoire de la première génération de Maghrébins se résumait plus ou moins à cette équation.
Ensuite, il y a eu l’arrivée des enfants et l’enracinement volontaire ou imposé par les circonstances. Depuis quelques années, l’idée de faire le chemin inverse mûrit peu à peu dans les esprits de la… deuxième génération. Mondialisation, développement des nouvelles technologies, mobilité, discriminations économiques, plafond de verre ou bled idéalisé, ce cocktail de causes diverses provoque des effets et un dynamisme dont profitent aujourd’hui les marchés émergents du Maghreb.
Les enfants sont-ils en passe de reprendre à leur compte les rêves contrariés de la première génération ? Eléments de réponse avec Abderazak Gharib, 34 ans, ingénieur dans une multinationale française, rencontré lors de la convention France/Maghreb, un espace qui promeut les échanges euro-méditerranéens.
De l’autre côté de la méditerranée, on s’active pour organiser l’accueil de ces porteurs de projets. C’est le cas de la CGPME du Maroc, son vice-président Hammad Kessal, donne son point de vue sur ce mouvement de retour et expose la stratégie de son organisation.
Bondy Blog - Nordine Nabili
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