Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
Une embarcation de fortune à la dérive, avec à son bord 34 clandestins subsahariens, a été secourue par la marine royale mardi matin, au large d’Al Hoceïma, au nord du Maroc. Près de l’embarcation dix corps ont été repêchés, deux enfants, deux femmes et six hommes. Une troisième femme est décédée sur le chemin de l’hôpital.
Les rescapés se trouvaient à 15 km au large de la plage Sid El Abed, quand les secours ont été avertis de leur présence par un bateau de pêche. La petite embarcation surchargée, avait quitté le même jour les côtes de Nador à destination de Melilla.
Cinq passager de l’embarcation se trouvent encore à l’hôpital provincial d’Al Hoceïma. Les autres clandestins - parmi eux se trouvaient au moins un enfant - ont tous été placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie royale d’Al Hoceïma.
Les candidats à l’immigration clandestine d’origine subsaharienne, sont nombreux à attendre au Maroc, de pouvoir embarquer pour l’Europe. Désespérés, certains prennent d’assaut les barrières frontalières de Sebta et Melilla, où utilisent des voitures béliers pour tenter d’entrer en territoire espagnol.
En février dernier, au moins une vingtaine de clandestins subsahariens avaient réussi à franchir les frontières de Bni Nssar et Farhana, en défonçant les portails en fer des postes frontaliers espagnols à bord de voitures kamikazes.
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