Un couple marocain et ses trois filles mineures âgées de 12, 8 et 5 ans sont arrivés clandestinement à Pampelune en provenance du Maroc il y a un mois, cachés dans une remorque chargée de légumes. Sans ressources ni aide, ils sont à la rue depuis...
Les autorités espagnoles viennent de déceler une nouvelle tactique utilisée par les subsahariens pour passer les frontières séparant le Maroc et l’Espagne. Il s’agit de se faire passer pour des Marocains, avec le maquillage et les pièces d’identité qui vont avec.
Selon Elfarodigital.es : « Le dernier cas a eu lieu mercredi dernier lorsque les agents ont interpellé une subsaharienne au poste-frontière Farhana. Elle avait maquillé son visage et ses mains et se mêlait aux contrebandiers marocains qui traversent la frontière chaque jour pour entrer à Melilla ».
Les subsahariens se couvrent également le visage avec des chapeaux et portent des chemises à rabats, avec en leur possession une documentation les faisant passer pour des Marocains. Certains ont réussi à pénétrer en Espagne de cette manière.
Notons par contre que cette tactique n’est pas vraiment nouvelle, car des Syriens et des Algériens l’utilisent déjà. Mais ils ne se maquillent pas pour cela...
Les points d’entrée les plus vulnérables sont Farhana et le quartier chinois. Selon un syndicat de la police espagnol : « Il est très difficile de contrôler une frontière où entrent dans la ville toutes les heures entre 2000 et 3000 personnes en provenance du Maroc ».
La semaine dernière, une mère subsaharienne a traversé la frontière du Barrio Chino (quartier chinois), mêlée aux porteurs, avec un petit garçon. Elle disait que c’était son enfant. Une fois sur le territoire espagnol, la police nationale a réalisé qu’elle était sub-saharienne, mais voyant qu’elle avait un enfant dans ses bras, les agents d’autorités ont décidé de la laisser à Melilla.
Selon la même source : « Jusqu’à présent, les immigrants originaires d’Afrique subsaharienne qui ont eu la chance d’entrer illégalement à Melilla sont ceux qui ont innové ».
On peut citer, à titre d’exemple le saut de la clôture, l’entrée en bateau, et les voitures et motos kamikazes, utilisées pour la première en janvier 2012 entre Beni Enzar et Farhana frontière.
« A la mode », actuellement, les double-fonds des véhicules, et sans oublier bien sûr le maquillage !
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