Dans sa réponse à la question de la sénatrice Vox de Ceuta, Yolanda Merelo, qui souhaitait savoir s’il existe un accord entre l’Espagne et le Maroc pour une co-souveraineté de Sebta et Melilla, le gouvernement espagnol a simplement indiqué qu’il s’agit d’« une opinion personnelle » de Fernando Cocho et assuré qu’il « défend fermement l’intégrité territoriale de l’Espagne », comme il l’avait indiqué après les déclarations de l’ancienne ministre du parti socialiste espagnol (PSOE), María Antonia Trujillo, demandant l’annexion des deux villes autonomes au Maroc.
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L’Exécutif espagnol a saisi l’occasion pour assurer. Le président de Vox Ceuta, Juan Sergio Redondo, rappelle que « qui ne dit mot consent », et que le gouvernement aurait dû réagir après la publication de cette information dans les médias, suscitant une certaine inquiétude chez une grande partie de la population de Ceuta ». « L’Exécutif a le devoir de répondre aux représentants politiques de Ceuta et de dissiper tout doute à cet égard. Mais avec cette réponse, il est évident qu’ils ne veulent pas le faire », critique Redondo.