Le Maroc préoccupé par la situation entre l’Iran et l’Arabie Saoudite

4 janvier 2016 - 09h00 - Monde - Ecrit par : Bladi.net

Par la voie du ministère des Affaires étrangères, le Maroc s’est dit préoccupé par l’évolution de la situation entre l’Arabie Saoudite et l’Iran suite à l’exécution d’un dignitaire chiite.

« Le Royaume du Maroc suit avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation en Arabie Saoudite et en République Islamique d’Iran », indique le ministère dans un communiqué, suite aux mouvement de foule « consécutifs à l’exécution d’un leader chiite et d’autres individus jugés pour des actes terroristes et d’atteinte à la sécurité de l’Etat ».

Le Maroc craint que la situation actuelle « ne s’étende à d’autres pays de la région » et compte donc sur la sagesse des responsables saoudiens et iraniens « afin d’éviter que la situation actuelle ne s’étende à d’autres pays de la région déjà confrontés à de nombreux défis et à des éléments de fragilité multiples », poursuit le communiqué.

Condamné en octobre 2014 pour terrorisme, sédition, désobéissance au souverain et port d’armes, cheikh Nimr a été exécuté samedi par les autorités saoudiennes créant un tollé au niveau international. L’organisation Amnesty International avait dénoncé un « procès inique ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Iran - Arabie saoudite - Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération

Ces articles devraient vous intéresser :

De nouvelles mesures pour simplifier la vie des MRE

Le Maroc a pris de nouvelles mesures pour simplifier la vie des Marocains résidant à l’étranger (MRE). Il s’agit de la généralisation des systèmes de « Rendez-vous » et du « eTimbre » à l’ensemble des Missions diplomatiques et des Postes consulaires du...

Le plan de Staffan de Mistura sur le Sahara suscite la colère du Maroc

La proposition de partition du Sahara formulée par l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, lors d’un exposé devant le Conseil de sécurité n’est pas du goût de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la...

Le Maroc à la recherche de ses cerveaux parmi les MRE

Conscient de l’importance de sa diaspora, le Maroc accentue ses efforts pour attirer les compétences marocaines résidant à l’étranger.

L’opération discrète du Maroc pour libérer 39 Marocains en Birmanie

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, revient sur la libération des jeunes Marocains séquestrés et torturés par des réseaux criminels en Birmanie et en dévoile le nombre...

Le calvaire des MRE à Casablanca dénoncé par une députée

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) vivent un calvaire lors de la réception des corps de leurs êtres chers, à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca. Une députée du Parti de la Justice et du Développement (PJD) interpelle le ministre...

Consulats à l’étranger : le Maroc passe de la location à l’achat

Afin de rationaliser les dépenses et atténuer les coûts élevés des locations à l’étranger, le ministère marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a mis en place un plan stratégique.

Un nouveau service pour les MRE

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération africaine simplifie une fois de plus la vie des Marocains résidant à l’étranger (MRE) en mettant en place une nouvelle procédure pour la délivrance des « Prestations consulaires de proximité »...

Agression de MRE en Europe : le parlement marocain interpellé

Un parlementaire du parti de l’Istiqlal vient d’appeler Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, à agir pour combattre les attaques racistes répétées ciblant les Marocains résidant à l’étranger (MRE).

Le Maroc s’oppose catégoriquement à la décision de la Cour de justice européenne

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu vendredi une décision concernant les accords agricoles et de pêche entre l’UE et le Maroc. Rabat conteste fermement cette décision, la jugeant non applicable et entachée d’erreurs.