La bonbonne de gaz vendue au Maroc devrait voir son prix augmenter progressivement pendant trois ans, vient de révéler le Premier ministre Aziz Akhannouch.
Des centaines de familles continuent de vivre sous des tentes dans certains douars de la province d’El Hoceima. Les plaies du séisme qui a frappé la région le 24 février 2003 ne sont pas encore cicatrisées.
Cette situation précaire ne cesse de préoccuper de nombreuses sensibilités marocaines et étrangères, civiles et politiques. Aussi ont-elles décidé de constituer une commission d’enquête en vue d’établir un nouveau constat de proximité.
Selon un membre du comité préparatoire de cette commission, « le travail de la commission se base sur les observations finales au sujet de la gestion du dossier du séisme d’El Hoceima, adressées à Rabat par le Comité des droits économiques, sociaux et culturels relevant de l’ONU ». Les notes de la convention onusienne se rapportent notamment au droit au logement.
Les articles 27 et 51 font état particulièrement du déficit en matière d’initiatives menées par l’Etat marocain dans ce cadre, l’appelant donc à redoubler d’efforts pour reloger les sinistrés. Les associations civiles reprochent aux autorités et aux institutions locales et régionales le manque de transparence dans la gestion de ce dossier.
Dans un procès-verbal signé en juillet dernier, l’Association Tamassint pour le suivi des conséquences du séisme (ATSCS), l’Equipe civile, le représentant des autorités et l’Association espagnole pour le soutien de la démocratie locale au Maroc se sont mis d’accord pour que les familles sinistrées bénéficient notamment d’un soutien logistique.
Cependant et même après une réunion à la mi-août dernier, l’Association Tamassint a rendu public, le 23 du mois courant, un communiqué où elle dénonce les tergiversations des autres parties qui n’ont pas honoré leurs engagements.
L’Association qui reste la plus proche institution civile des populations a dénoncé cet état de fait dont la responsabilité incombe en priorité aux autorités.
Libération - Nouri Zyad
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