Pour l’instant rien d’officiel, mais selon le délégué du gouvernement de Ceuta, Nicolás Fernández Cucurull, dont les propos ont été rapportés par l’agence Europa Press, l’accès à la ville pourrait être plus difficile pour les habitants de Tétouan.
« La capacité d’absorption de Sebta n’est pas infinie et nous sommes en train de parler d’un million de personnes de l’autre côté de la frontière qui peuvent accéder ici sans visa, un volume de trafic qui ne pourrait être géré sans de meilleures infrastructures. », a t-il expliqué aux médias locaux.
Pour le responsable politique, « quelque 15.000 véhicules et environ 25.000 personnes » passent par la frontière de Tarajal (poste-frontière séparant le Maroc de Sebta) tous les jours, une très grande majorité d’entre eux viennent pour l’achat de marchandises de contrebande qu’ils écoulent ensuite sur le marché marocain.
Actuellement, l’accord de Schengen permet exceptionnellement à Sebta et Melilla de déroger aux règles de libre circulation dans l’espace européen. Un régime spécifique permet aux habitants de Tétouan et de Nador de rentrer librement dans les enclaves et d’en sortir. Pour les autres villes marocaines, le visa est assez simple à obtenir et permet de traverser facilement la frontière.