Un couple marocain et ses trois filles mineures âgées de 12, 8 et 5 ans sont arrivés clandestinement à Pampelune en provenance du Maroc il y a un mois, cachés dans une remorque chargée de légumes. Sans ressources ni aide, ils sont à la rue depuis...
Une proposition de loi qui sera soumise prochainement par le président du gouvernement de la ville de Sebta, prévoit d’inclure dans la loi de protection du Mineur, une disposition permettant d’expulser tous les mineurs étrangers non accompagnés des deux villes autonomes de Sebta et Melilla.
Il est ainsi énoncé l’expulsion automatique au Maroc de tout mineur arrivé sur place pour des « considérations économiques », qu’il soit citoyen Marocain ou même étranger. Au cas où l’enfant n’est pas expulsé au royaume, que l’Etat le prenne en charge et le transfère à la péninsule dans un délai de trois mois maximum.
Même si jusqu’à maintenant, ce sont les autorités locales de Sebta et Melilla qui prennent en charge les frais inhérents à l’enfant, le gouvernement local de Sebta souhaiterait que tant que l’enfant n’est pas rapatrié vers son pays d’origine, ce sera l’Etat qui financera entièrement les frais, notamment son alimentation, son hébergement, les installations sanitaires et les soins médicaux.
« A l’issue du délai de trois mois et si l’enfant n’a toujours pas été rapatrié vers son pays d’origine, il sera nécessaire de le transférer dans des centres pour mineurs situés en territoire national », est indiqué dans ce projet, selon l’agence Europa Press.
Pour le responsable politique, Sebta et Melilla vivent une situation « critique » causée par « le flux de mineurs non accompagnés » qui arrivent sur place en cherchant pour eux ou pour leurs familles un avenir meilleur que dans leur pays d’origine.
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