Twitter a décidé de partager ses revenus publicitaires avec ses créateurs de contenus au Maroc, en Jordanie, en Israël, aux Émirats arabes unis, afin de rendre plus attractif le réseau social au moment où, il est fortement concurrencé par Threads.
Pour faire la promotion de son dernier médicament contre la diarrhée, le laboratoire Sanofi, pourtant très présent au Maroc, utilise des photos de Jamaa El Fna et de la Koutoubia, avec comme slogan « ne passez pas vos vacances au petit coin ».
Selon le site spécialisé Tourismapost, ces publicités sont actuellement visibles dans plusieurs lieux publics et restaurants de la capitale suisse, Genève. Cette mauvaise publicité est arrivée aux oreilles des responsables du tourisme marocain. Interrogé hier par le site, Faouzi Zemrani, Vice-Président Général de la Confédération Nationale du Tourisme et membre du Conseil Régional du Tourisme de Marrakech est furieux.
« Je m’insurge contre ce type de publicité qui pour faire la promotion d’un médicament, est en train de détruire l’image d’une place mythique. L’ensemble des restaurateurs de Jamaa le Fnaa sont soumis chaque jour à un contrôle d’hygiène alimentaire très stricte. La place vient en plus d’être complètement réaménagée. Ce sont donc de graves allégations ! ».
Ce matin, des contacts ont été pris avec Sanofi pour faire part de l’indignation et exiger le retrait immédiat de cette (mauvaise) publicité. « On ne peut pas laisser ternir l’image du Maroc de cette manière. C’est une campagne injuste et injustifiée. Surtout de la part d’un groupe qui normalement a une grande éthique et est implanté au Maroc. Nous allons donc mener les actions qui s’imposent. »
Dans un communiqué publié aujourd’hui, Sanofi dit regretter que le visuel, pourtant supprimé depuis, ait été diffusé « malencontreusement à large échelle ». Le laboratoire présente ses excuses aux professionnels du tourisme et aux citoyens marocains.
Présent au Maroc depuis plus de 60 ans, le groupe précise également que le Maroc jouit d’une excellente image au sein du groupe qui en a fait une plateforme d’exportation vers l’Afrique Subsaharienne et un lieu d’échanges scientifiques dans le cadre de manifestations internationales.
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