Le salafiste Hassan Kettani au cœur d’une nouvelle polémique

13 janvier 2021 - 11h20 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le cheikh salafiste Hassan Kettani est à l’origine d’une nouvelle polémique suite à une déclaration pour le moins étrange sur la célébration du nouvel an amazigh.

"Il n’est pas permis de fêter ce qu’on dénomme le nouvel an amazigh pour un musulman qui croit en Dieu et au jour du jugement et suit les préceptes du prophète Mohammad", a-t-il écrit sur son compte Twitter. Justifiant sa position, le président de l’Alliance des oulémas du Maghreb, également membre de l’alliance des oulémas musulmans a fait savoir que les prédicateurs musulmans ont interdit la célébration de toute fête existant avant l’avènement de l’islam, qu’elle soit arabe, amazighe, perse voire chrétienne.

Cette fatwa a déclenché une vive polémique. Sur la toile, cheikh Hassan a essuyé des insultes. Certains internautes lui ont rappelé son passé de "prédicateur des terroristes". Il faisait partie des chioukhs salafistes condamnés suite aux attentats du 16 mai de Casablanca, et qui ont bénéficié d’une grâce royale entre 2011 et 2012.

Ce prédicateur marocain est connu pour ses déclarations polémiques. En septembre dernier, il avait pris la défense d’un fqih de Tanger accusé d’avoir pratiqué des attouchements sexuels sur des enfants. À l’apparition du nouveau coronavirus, il avait expliqué que la maladie est "à lier avec la multiplication des turpitudes (des fahicha) de par le monde". D’où, la nécessité de prier que de se faire vacciner.

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