Incarcéré depuis le 20 mars dernier, le salafiste takfiriste, âgé de 64 ans, était poursuivi pour "incitation à la haine et menace des citoyens par la perpétration d’actes qui portent une atteinte grave à l’ordre général".
Le 17 mars dernier, il avait été interpellé par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), sous la supervision du parquet près le tribunal d’appel de Rabat chargé des affaires de terrorisme, suite à la mise en ligne d’une vidéo. Le cheikh Abou Naïm avait usé d’un discours virulent à l’encontre des autorités après l’annonce officielle de la fermeture des mosquées du royaume pour juguler la pandémie du coronavirus (covid-19).
Résidant à Casablanca, il avait déclaré, entre autres, que la décision de la fermeture de ces lieux de culte au Maroc, en dépit du haut risque de contagion parmi les fidèles, n’était pas conforme à la loi islamique (Charia).