Le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, accuse le gouvernement israélien d’agir contre « les droits légitimes » de la population sahraouie et de menacer la sécurité et la stabilité de la région en raison de ses relations avec le Maroc.
Israël et « d’autres États connus », qui ont déclaré leur soutien au plan marocain d’autonomie du Sahara, sont responsables de « l’intensification du trafic de drogue en provenance du Maroc ainsi que du crime organisé et des groupes terroristes », a indiqué Ghali dans une déclaration rapportée par l’agence de presse sahraouie SPS.
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Pour le leader sahraoui, le Maroc noue des « alliances suspectes » pour promouvoir « des complots visant à semer la zizanie et à porter atteinte à la légitimité et à la représentativité du Front Polisario et à la place de l’État sahraoui en Afrique et dans le monde ».
Le Maroc et Israël ont normalisé leurs relations en décembre 2020 sous l’égide des États-Unis, dans le cadre des Accords d’Abraham auxquels sont également partie les Émirats arabes unis, Bahreïn et plus tard le Soudan.
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Le Front Polisario poursuivra ses attaques contre le Maroc, a annoncé Brahim Ghali, lors de sa conférence tenue récemment dans les camps de Tindouf.
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