La consommation électrique au Maroc a atteint un niveau record, s’établissant à 7 310 mégawatts, selon le ministère de la Transition énergétique et du développement durable.
A l’approche du mois de Ramadan, la plupart des discussions tournent autour de la flambée des prix que connaissent les produits de première nécessité. Faudra-t-il s’en abstenir ou y a-t-il espoir d’un contrôle ferme du dumping régnant dans le marché ?
Impossible de se permettre les produits de base quand leurs prix atteignent des pics en l’espace d’une semaine. L’oignon affiche un tarif à 15 dhs, les tomates 8 dhs et les poissons ont franchi la barre des 100 dhs, selon Akhbarona. Faut dire que certaines denrées alimentaires vont devoir passer à la catégorie des produits de luxe.
S’agit-il d’une réelle augmentation des prix ou tout simplement de spéculations conjoncturelles dont profitent les marchands en mal d’un sens de l’éthique pour se remplir les poches ? En tout cas, le consommateur moyen se sent victime d’une telle flambée et se demande s’il existe réellement une protection de l’État.
Auparavant, les autorités marocaines avaient déconseillé de faire leurs achats pendant cette période, au risque de se faire manipuler par des spéculateurs en quête de gain illégal. Une pratique à laquelle ces derniers ont recours à chaque opportunité, et qui pénalise lourdement la bourse du simple consommateur.
En attendant une action concrète pour dissuader ces spéculateurs, le consommateur dispose du numéro 5757 pour dénoncer les cas de fraudes ou de pratiques commerciales illégales auxquelles il pourrait faire face pendant le mois sacré.
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