Nabil Benabdallah, le ministre de la communication porte-parole du Gouvernement a exposé, mardi dans l’enceinte de l’Université Laval à Québec, les étapes d’évolution du paysage médiatique national à des spécialistes et universitaires originaires du Maroc. Dans le cadre d’une visite de 48 heures au Canada, le ministre a présidé le lancement de la réception des programmes de la deuxième chaîne de télévision 2M en Amérique du Nord, lundi à partir de Montréal, avant de se rendre à Québec.
Plaçant l’évolution du paysage médiatique dans le cadre des grands choix politiques du pays, résolument tournés vers la démocratie et la modernité, le ministre a été souvent sollicité à expliciter et commenter la nouvelle loi sur l’audiovisuel. Une loi, a-t-il dit, qui marque un tournant dans le secteur des médias et consacre les choix fondamentaux du pays au moyen de la libéralisation des ondes, de la promotion des contenus de proximité et le développement de l’échange interculturel comme soutien à un dialogue de civilisations. A l’adresse d’un auditoire de chercheurs marocains et de leurs collègues du pays d’accueil, Benabdallah n’a pas manqué de souligner combien ce secteur, engagé dans une telle évolution de refonte et de réaménagement structurel, compte sur les compétences et les expertises dont regorge la diaspora marocaine, particulièrement au Canada. A l’occasion de cette rencontre, le ministre a appris la création d’une association des scientifiques et professionnels originaires du Maroc, dont l’assemblée constitutive est prévue pour le 14 novembre et dont le principal objectif est justement de développer des échanges et des partenariats avec le pays d’origine. Lors de son passage à Québec, Benabdallah a été également reçu au siège de l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF), par son Directeur exécutif, le marocain El Habib Benessahraoui. Enfin, au siège du Rectorat de l’Université Laval, qui compte près de 800 étudiants marocains, le ministre de la communication a été reçu par le Recteur Pigeon qui était accompagné de Nadia Ghazzali, une originaire du Maroc, adjointe au vice-recteur à la recherche scientifique.
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